Matthieu et Adonis
Vie antérieure
Adonis était un cheval qui avait beaucoup de mal à faire confiance. Mais l’un des responsables du ranch (qui s’avérait être Matthieu, le propriétaire actuel d’Adonis), savait parfaitement comment s’y prendre pour le rassurer. Adonis ne faisait confiance qu’à lui.
Malheureusement, un jour, Adonis avait donné accidentellement un coup de sabot au monsieur qui avait eu des séquelles au point qu’il ne pouvait plus travailler avec les chevaux. Il s’était dès lors concentré sur le travail administratif du ranch et passait beaucoup de temps avec ses enfants au point que les autres membres de la maisonnée se moquaient de lui, de sa sensibilité, et le jalousaient parce qu’il « ne travaillait pas » (selon eux).
Adonis, pour sa part, ne savait plus à qui faire confiance, car personne n’avait autant de patience avec elle. Elle développait aussi une insécurité, de peur d’être abandonnée ou pire. Elle éprouvait également de la jalousie envers les autres chevaux qui avaient toute l’attention et des interactions fluides avec l’entourage humain.
Corrélations avec la vie actuelle
Adonis est une minette qui n’arrive pas à trouver sa place parmi les trois autres chats de la maisonnée. Il n’y a pas de bagarres, mais elle n’ose pas s’intégrer au groupe (répétition de la vie passée).
Suite à des problèmes de santé, Matthieu est en arrêt maladie, ce qui lui vaut notamment des disputes avec son épouse, qui lui reproche qu’il ne travaille pas, ce à quoi il répond que c’est lui qui gère toute la paperasse dont elle déteste s’occuper. Elle lui reproche aussi qu’il passe trop de temps avec les animaux (comme dans la vie antérieure où on le critiquait pour le temps passé avec ses enfants). D’un autre côté, grâce au temps consacré pour les animaux, Matthieu a réussi à créer une harmonie entre eux, alors qu’avant cela, les relations étaient un peu conflictuelles.
Traitement et résultats obtenus
Après un travail approfondi pour permettre à Adonis et à Matthieu de lâcher prise de leurs émotions douloureuses provoquant les schémas répétitifs, Adonis a pu progressivement retrouver sa place et s’épanouir avec les autres chats, sans complexe d’infériorité ni jalousie, ni culpabilité d’obtenir de l’attention. Matthieu, de son côté, a osé être davantage lui-même et se valoriser pour ce qu’il faisait de bien, sans se sentir un poids pour son entourage, mais en comprenant mieux la notion de répartition des tâches. En se valorisant lui-même, il s’autorisait aussi à ce que son entourage le valorise.